Il existe 2 écoles à Auchy
- l'école laïque (ou école communale) du Fleuri d' Alcy,
- l'école privé du Sacré Coeur.
Examen fétiche de la IIIe et Ive République, le certificat d'études a récompensé les meilleurs élèves de l'école laïque âgés de 12 ans puis 14 (à partir de 1941). Il certifiait la possession d'un bagage culturel, civique et moral minimum.
Le certificat d'études en quelques dates:
- 1834 : Création du certificat d'études avec la loi Guizot.
- Fin 1860 : Véritable ascension au Nord de la Loire puis département par département.
- 1880 : Organisation nationale de l'examen. Jules Ferry rend l'enseignement primaire gratuit, laïc et obligatoire pour tous.
- 1930 : gratuité du lycée public.
- 1947 : L'examen d'entrée en 6e clos l'âge d'or du certificat d'études.
- De 1945 à 1959: trois filières coexistent:
- les lycées avec un premier et un second cycle de la 6e à la terminale,
- les cours complémentaires : un enseignement primaire supérieur, de la 6e à la 3e,
- les centres d'apprentissage : 3 ans après la fin de l'école primaire.
- 1960 : Allongement de l'âge de la scolarité (obligatoire jusqu'à 16 ans) et banalisation des collèges d'enseignement général (CEG) qui succèdent aux cours complémentaires.
- 1963 : Les collèges d'enseignement secondaires (CES) remplacent le premier cycle des lycées.
- 1975 : Réforme Haby : fusion des CEG et CES en un collège unique que nous connaissons aujourd'hui.
Les épreuves du certificat d'études:
Dans les années 1950:
6 épreuves écrites sur 85 points:
- Dictée, grammaire, compréhension du texte,
- Calcul à deux problèmes,
- Rédaction servant d'épreuve d'écriture (2 sujets au choix),
- 2 questions de sciences,
- 1 question d'histoire, 3 questions de géographie,
- Dessin ou travail manuel (pour les garçons),
- Dessin ou couture (pour les filles).
L'oral sur 15 points:
- Lecture expressive d'une dizaine de lignes,
- Calcul mental,
- Chant ou récitation.
Le zéro en dictée (pour 5 fautes graves) est éliminatoire (sauf entre 1903 et 1917...).
Au milieu des années 1930, diverses études communales et départementales révèlent qu'un élève sur deux sort de l'école avec son certificat en poche.
Bien des éléments influent sur les taux de présentation et de réussite. Famille et instituteurs ont longtemps pratiqué la sélection des candidats pour des raisons économiques ou de prestige : on ne se présente pas au certificat on y est présenté par le maître.
Les garçons ont d'abord été avantagés: 61% des candidats en 1881, 55% en 1891.
Il faut attendre l'entre deux-guerre pour voir les sexes s'équilibrer et les filles prendre l'avantage dans certains départements. Leur taux de réussite est plus élevé dans les années 1884-1894.
Véritable rite républicain, la remise du certificat est l'occasion de cérémonies à la fois solennelles et festives.
Source : Marianne - l'histoire - Sept Oct 2011